Semaine du 27 janvier au 2 février 2016 à Lannion :
14h30 : Mardi 2 |
18h30 : Vendredi 29, Samedi 30, Lundi 1er : entrée 5.50€ |
20h45 : Jeudi 28, Dimanche 31 |
Réalisateur : Carlos SAURA
Avec : Chaqueño Palavecino, Soledad Pastorutti, Jairo, Liliana Herrero, Luis Salinas
Film : Argentin, Espagnol, Français
Genre : Documentaire
Titre original : “Paco de Lucía : La Búsqueda”
Distribution : Epicentre Films
Durée : 1 h 28 minutes
Année de production : 2015
Date de sortie en France : 30 décembre 2015
Synopsis
De la Pampa aux Andes, de l’univers des indiens Mapuche á celui des villageois qui chantent leur nostalgie dans les cafés, du monde des Gauchos à celui des grandes villes d’aujourd’hui… ARGENTINA nous propose un voyage musical et sensoriel dans l’espace et le temps composé des chants, des danses et des couleurs qui font toute l’âme de l’Argentine.
A propos du film
La musique avant tout
Dans le documentaire Argentina, "L’action se situe dans les diverses régions
composant l’Argentine, qui forment à leur tour une carte musicale variée
comme le carnavalito, la zamba, la chacarera, la copla, le chamamé, la tonada",
explique Carlos Saura.
Volonté
Le but de Carlos Saura était de présenter aux spectateurs un conte musical
axé sur l’art des musiciens et des danseurs qui sont au centre de la scène
tout le long du documentaire. "Ainsi, Argentina constitue un prisme d’images
et de sons d’où émane, avec une profondeur et un regard original, une
mosaïque conceptuelle et affective d’un art venu de la terre", confie le
réalisateur.
Espace scénique
Argentina suit plusieurs spectacles dans différents endroits. La scène est
d’ailleurs le seul décor du film et pour créer chaque tableau, l’équipe a utilisé
"des modules mobiles, formés par des châssis en aluminium recouverts de
diverses matières plastiques de formats distincts et facilement
transportables", raconte Carlos Saura, le réalisateur.
Revue de presse
Télérama
Sa façon de filmer le spectacle vivant, avec des images magnifiques, des
plans sophistiqués, un décor léché, reste du grand art. Mais son approche
esthétisante, qui pouvait convenir pour le flamenco ou le tango dans de
précédents films, dévitalise singulièrement ces musiques et danses populaires
sorties de leur contexte.
Le Nouvel Observateur
Passent les ombres de Mercedes Sosa et d’Atahualpa Yupanqui : il y a des
moments de grande émotion, qui mettent les larmes aux yeux. Pour amoureux
de la musique latino-américaine.
Critikat.com
Carlos Saura mêle brillamment la tradition à la modernité pour mettre en
scène une promenade envoûtante à travers les origines de la musique et de la
danse argentine.
Le Monde
Si la qualité d’écoute qu’il met en oeuvre justifie pleinement le déplacement,
son dispositif compilatoire, parfois approximatif, ressemble plus à de la régie
scénique qu’à du cinéma.
Première
En enfermant les performances de ces artistes renommés dans un même
espace scénique qui exclut toute séquence extérieure et tout fil narratif, le
cinéaste rend étrangement statique ce voyage à travers les racines
folkloriques du pays. Reste alors le plaisir des oreilles, plutôt que celui des
yeux.