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"Le bouton de nacre/El Botón de Nácar" de Patricio Guzmán - novembre 2015


Semaine du 25/11 au 1 décembre 2015 :

LannionJeudi 20h45Vendredi, lundi, mardi 18h30
GuingampJeudi, dimanche 20h45Lundi 18h30

Réalisateur : Patricio Guzmán
Avec : Patricio Guzmán
Film  : Français, Chilien,Espagnol
Genre : Documentaire
Titre original : “El boton de Nacar”
Distribution  : Pyramide Distribution
Durée : 1 h 22 minutes
Année de production : 2015
Date de sortie en France : 28 octobre 2015

Synopsis

« Le bouton de nacre » est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. A travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.

A propos du film

Un homme fidèle à son pays
Documentariste à la longue carrière (commencée en 1965 avec « Viva la libertad »), Patricio Guzmán n’aura de cesse de revenir dans son Chili natal et d’interroger les fondements du pays. Après « La bataille du Chili », « Le Cas Pinochet », « Salvador Allende » et « Nostalgie de la lumière », il plonge avec « Le Bouton de nacre » dans le passé enfoui de la Patagonie occidentale du Chili.

Une mer révélatrice de secrets enfouis
La présence de la mer, contenant des boutons appartenant à d’anciennes victimes du régime Pinochet, fabrique une dimension à la fois concrète et métaphorique. Une manière pour le cinéaste "d’éloigner le documentaire des moyens conventionnels" et d’obtenir un "instrument narratif d’une grande richesse qui suscite la réflexion chez les spectateurs". Dans « Nostalgie de la lumière », c’est le désert qui revêtait cette fonction.

Pour une autre vision du monde
Patricio Guzmán a fait de nouveau appel au doigté artistique d’Emma Malig. Cette artiste peintre conçoit des "continents irréels, qu’elle nomme terres d’errance, terres de naufrage, terres d’exil" selon le réalisateur. Après avoir utilisé un de ses travaux pour Salvador Allende, il lui a demandé une carte complète du Chili de 15 mètres de long. "On dirait un animal préhistorique de couleur ocre", raconte-t-il.

Revue de presse

Les Fiches du Cinéma
Patricio Guzmán livre un nouvel objet cinématographique magnifiquement filmé et parfaitement maîtrisé, parvenant en un tour de force formel à mettre au jour l’histoire de son pays.

Première
La voix de Guzmán, ses images sensualistes et les interviews passionnantes forment le fil conducteur de ce collage fascinant qui rappelle la filmographie de Terrence Malick par son esthétique cristalline et par sa volonté de caresser la matière.

Cahiers du Cinéma
Le filmage esquive de justesse une patine glacée « à la National Geographic » (…). Mais sa démarche emporte la mise par sa démarche qui produit, au bout du trajet, un vertige singulier.

Les Inrockuptibles
Un documentaire vibrant qui traque, au travers des saisissants paysages de Patagonie, la mémoire blessée de l’Argentine.

L’Express
La proposition est originale, l’argumentation de Patricio Guzman (« Le Cas Pinochet ») frise parfois l’ésotérisme, mais le documentaire triture agréablement les méninges et ravit les mirettes.

Le Monde
Patricio Guzman filme avec brio l’histoire de son pays, dans toute sa violence et sa poésie.


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